Publié dans Politique

Grâce présidentielle - Remises de peine pour 11 316 détenus

Publié le dimanche, 26 juin 2022

A l’occasion du 62è anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar, le Président de la République Andry Rajoelina a décidé d’accorder des remises de peine aux personnes condamnées à des peines privatives de liberté en cours d’exécution. Le décret y afférent a été signé par le Président de la République jeudi dernier. Ces remises de peine varient de trois à douze mois, selon la nature de la peine prononcée contre les condamnés.

Ainsi, sur les 16 165 détenus condamnés définitivement et qui purgent leurs peines dans les prisons de Madagascar, 11 316 bénéficient de cette remise de peine accordée par le numéro Un du pays. 2 902 détenus pourront immédiatement sortir de prison grâce à cette décision présidentielle, précise un communiqué de la direction en charge des relations publiques et de la communication de la Présidence.

Ne sont pas concernés par l’application de cette remise de peine collective, les personnes condamnées à des peines privatives de liberté et ayant commis des infractions telles que les meurtres et assassinats, les atteintes aux mœurs, les détournements de deniers publics, les infractions relatives aux bois de rose et/ou ébène, et les infractions de blanchiment de capitaux. Ne sont également pas concernés par la décision les personnes placées en détention provisoire et les détenus qui ont formé appel ou cassation. La grâce est un pouvoir spécial du Président de la République comme écrit dans la Constitution et il l’applique notamment lors de la fête nationale, rappelle la direction de la communication de la Présidence. Cette amnistie cadre avec la politique générale de l’Etat pour la protection des droits de l’homme et le désengorgement des prisons pour être raccord avec la limite des effectifs des prisons de la Grande-île.

L.A.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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